mercredi 13 juillet 2011

13 Juillet : 1er jour

Levés 7h00 ce matin, comme prévu. Ce que nous n'avions pas prévu, par contre, c'est le déluge qui s'abat sur le velux de notre chambre...La poisse! Le temps s'est à peu prés maintenu les jours précédant mais le jour J, il faut qu'il y ait un gros orage!! Comment se motiver dans ces conditions? J'imagine déjà les chaussures trempées, les orteils qui nagent, les affaires qui prennent l'humidité dès les premières secondes dehors! Et Max, qui essaie de me persuader que nous sommes équipés pour la pluie, qu'on peut le tenter...Rien à faire : on attend patiemment que la pluie et le tonnerre cessent avant de sortir. ça fait déjà 2 ans qu'on attend de la faire ce voyage, alors quelques heures en plus ne vont rien changer au programme.




Enfin, il est 15h et le soleil montre le bout de son nez: on en profite pour charger les sacs sur le dos, un dernier petit mot d'adieu au colocs et c'est parti ! Pas si facile de supporter les 16 kg de fringues, bouffe, épilateur, eau...Au bout de quelques minutes, on sent déjà que les premiers ne vont pas être une partie de plaisir : les hanches grincent, les épaules s'échauffent, le cou tire et toutes la mécanique se met en branle, tant bien que mal, et arpente, dans un premier temps la zone artisanale de Guilherand. Pas des plus sexy comme paysage mais bientôt nous arrivons à St Peray où commence l'ascension vers les monts d'Ardèche.
Nous suivons les petites coquilles St Jacques, symbole du chemin et mascotte de notre voyage : nous l'avons gravée sur nos bâtons de pèlerins, cousue sur nos sacs, représentée dans tous nos guides...Si avec ça les gens ne savent pas qu'on fait les chemins de Compostelle!

L'arrivée au col est la bienvenue : le dos en compote, nous recherchons un coin pour poser la tente. Nous décidons de demander un bout de terrain à la ferme abritée du vent en contre-bas du col. C'est un joli corps de ferme qui se divise en 3 grosses bâtisses en pierre. Nous allons taper à la porte de l'une d'entre elles. Les personnes qui nous ouvrent sont les locataires du gîte et nous invitent à prendre un verre en attendant la propriétaire des lieux qui s'est absentée.

Parlons-en de la propriétaire des lieux : une ardéchoise dans toute sa splendeur (ne pas faire de généralités mais quand même!). Bourrue, désagréable, à la limite de la grossièreté. Elle n'a pas mauvais fond cependant puisqu'elle nous laisse nous installer sur un bout de terrain de 3 m² derrière la barrière de sa propriété en nous assurant qu'au moins, personne ne viendra nous chasser à coups de fusil! Qu'ils sont accueillants ces ardéchois !!!

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