samedi 27 août 2011

De Saint-Jean-pieds-de-Port à Bilbao

Viva España ! Nous sommes sur el camino frances avec ses avantages et ses inconvénients. Nous sentons vraiment le voyage : nous ne croisons plus que de rares francais, les paysages changent d'un côté a l'autre de la frontière, notre premier objectif approche à grands pas. Par contre, c'est la course ici : les turigrinos (mixte entre pelegrinos, pélerins en español et turistas) se pressent sur le camino pour arriver les premiers au prochain gîte.


La traversée des pyrenées est aussi courte que belle. Le soleil se lève au fur et a mesure que nous arpentons la route qui mene au col et nous revele un magnifique paysage :






L'arrivée au col se fait assez bien et il faut déjà dire au-revoir à notre petit pays avant de descendre vers l'Espagne :




Nous arrivons à Roncesvalles, première étape espagnole et nous ressentons déjà le changement :
Les gîtes n'ont rien a voir avec ceux que nous avions l'habitude de voir : ca brasse du pélerin ici ! Chacun son numero et la case qui correspond :


A Roncesvalles, nous sommes les pelerins 49 et 51

mmmhh, que vas-t-on bien pouvoir manger ce soir ?

Albergue à Pamplona : même genre, en plus classe!

Tout le monde se réveille à 6h00. Comme dans une ruche, les turigrinos s'affairent bruyamment et préparent leurs sacs. Beaucoup d'entre eux vont les faire acheminer au gîte suivant par voiture. Comment dormir dans ces conditions?

Le soir, c'est le couvre-feu et à 22h00, les lumières s'éteignent et l'accès au gîte n'est plus possible. Or dans des villes festives comme Pamplona, la soirée commence à cette même heure. Comment faire quand on veut passer une bonne soirée ? C'est simple : on prend son sac et on s'en va ! Et on va dormir dans le parc de la ville, sur un tapis d'herbe verte, bien douillet sans se soucier du boucan matinal des turigrinos.


Botellón dans les rues de Pamplona
Même en camping sauvage, nous nous faisons réveiller par des pélerins très matinaux qui nous lancent des :   "Allez, il faut se lever , il est déjà 7h00!!" en passant à côté de notre tente.


Résultat des courses : quand on veut dormir, on ne peut pas et quand on ne veut pas, on ne peut pas davantage!

Nous décidons, avec notre groupe de pélerins rebelles, de quitter el camino francés pour rejoindre el camino del norte, plus sauvage.

Nous partons de Pamplona avec l'ímpression de laisser derrière nous, une bien jolie ville, autant vivante qu'intéressante :


La ciudadella, où l'on a pu assister à un concert de Jazz gratuit


Une des nombreuses églises de Pamplona

Départ de Pamplona avec 2 autres pélerins dont un allemand, quelque peu original!

Nous prenons à contre coeur le bus : le mieux aurait été de rejoindre la côte à pieds mais les chemins ne sont pas bien balisés...

Le camino del norte ne nous décoit pas : les paysages magnifiques se succèdent les uns aux autres :







Et le camping sauvage est un vrai bonheur : les endroits où poser la tente ne manquent pas


Camping sauvage en face avec Christopher et Benjamin

Nous sommes maintenant en route pour Bibao et le chemin s'annonce physique : nous sommes dans les montagnes basques.


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